Passer à la semaine de 4 jours en 2021 a d’abord été un choix sociétal :
Pour Boisdellys, le changement passe par l’action ; et à son échelle, changer sa société c’est agir d’abord sur son écosystème : l’entreprise elle-même, le territoire, ses clients, ses partenaires et toutes ses parties prenantes…
Au niveau de l’entreprise
La possibilité laissée aux collaborateurs d’obtenir plus de souplesse dans leur organisation hebdomadaire, nous semble fortement corrélée au bien être personnel. Le « jour off », qui peut être différent selon les collaborateurs et selon les semaines, permet pour certains, plus de loisir ou de repos, pour d’autres davantage de temps avec ses enfants, faire la sortie de l’école, enfin, pour les derniers, d’avoir plus de temps le week end en utilisant ce jour off pour faire les démarches administratives, démarches alimentaires, etc…
La semaine de 4 jours, c’est aussi, avoir la possibilité de travailler moins pour gagner autant : en effet, chez Boisdellys, travailler 4 jours signifie travailler 32h et être payé sur la base des 35h.
Mais c’est simultanément la possibilité de travailler plus pour gagner plus, si le collaborateur décide de faire des heures supplémentaires, à savoir le 5e jour. Chez nous, cette journée est utilisée par certains collaborateurs pour financer un projet.
Au niveau de la direction
Enfin, du côté de la direction, nous sommes convaincus que cette organisation, associée au choix du collaborateur, favorise l’épanouissement personnel, la responsabilisation et l’implication dans le collectif.
Par conséquent la performance n’est pas altérée, voire au contraire, sur la durée, elle augmente. Nous constatons enfin que ce fonctionnement limite l’absentéisme et le turnover.
En fait, nous avons fait le pari que ce fonctionnement, apparemment coûteux, permet à tous de se sentir concernés, responsables et soucieux de l’entreprise.
Nous sommes dans un fonctionnement « gagnant-gagnant », dans lequel le Collectif et l’épanouissement personnel sont des objectifs importants et viennent illustrer l’ADN de Boisdellys.
Aymeric Delsarte